Jean Valhardi / Un gosse à abattre (tome 14)

En 1984, René Follet dessine une nouvelle aventure de Jean Valhardi, sur un scénario de Jacques Stoquart, prépubliée à partir d'août dans les pages du magazine Spirou. Malheureusement, la reprise de la série ne séduit pas les commerciaux de Dupuis, et Jean Valhardi disparaît alors définitivement du journal.

En 1986, les éditions Dupuis publient quand même cette histoire en album, le quatorzième de la série, sous le titre d'Un gosse à abattre.

À propos de la reprise de cette série, Follet déclarera en 1999 dans le numéro 03 des Dossiers de la bande dessinée : " Je me suis senti très mal à l'aise parce que je voyais le visage de Jijé penché sur moi. Je ne savais pas dans quelle mesure je pouvais m'approprier le personnage. J'hésitais entre lui être fidèle parce que c'était sa création, et m'en écarter pour ne pas exploiter sa réputation ".

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À noter : on peut trouver à l'état neuf les tomes 10 et 14 de Jean Valhardi dessinés par Follet lors de ventes de déstockage en supermarchés ! Cela a été le cas pour mes deux exemplaires, dénichés par hasard il y a quelques années chez Carrefour, à moins de quatre euros l'unité... 

Jean Valhardi / Le naufrageur aux yeux vides (tome 10)

Au début des années 1980, les éditions Dupuis veulent relancer la série Jean Valhardi, créée en 1941 par Jijé et Jean Doisy, absente du journal Spirou depuis 1965. On propose alors à René Follet de la reprendre, et en 1981 paraît dans Spirou magazine Le dossier X, une courte histoire de huit planches sur un scénario d'André-Paul Duchâteau (je recherche à ce sujet les deux numéros de Spirou magazine dans lesquels sont parues ces huit planches...).

Puis paraissent en 1982 et 1983 dans Spirou magazine les planches du Naufrageur aux yeux vides, toujours sur un scénario de Duchâteau, devenu un album Dupuis en 1984 (tome 10 des aventures de Jean Valhardi).

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Daddy (tomes 01 & 02)

Voilà un diptyque qui me plaît : une histoire accrocheuse, des planches pleines de vie, mêlées à des illustrations hors texte magnifiques. Une fois de plus, Follet s'est surpassé avec cette série parue en 1991 et 1992 aux éditions Claude Lefrancq dans la collection BD écrivains dirigée par Loup Durand.

Proposée dans la préface des deux tomes, la présentation de l'histoire en quelques lignes est plus qu'alléchante : " Le 18 septembre 1942, Thomas fête ses onze ans. Caché dans le sud de la France, protégé par des gardes du corps, pourchassé par les nazis, il n'est pas un petit garçon comme les autres. Pour la Gestapo, il vaut 724 millions de marks. Une somme qui justifie qu'on lance à ses trousses une horde de chasseurs. Car Thomas est un surdoué et il a mémorisé tous les noms, chiffres et codes d'un fabuleux trésor bancaire que son grand-père a fait sortir de l'Allemagne nazie. À la tête des hommes de la Gestapo, le plus surprenant des policiers : Gregor Laemmle, un professeur de philosophie revenu de tout. La traque infernale est commencée. Contre l'étrange Gregor Laemmle, Thomas, avec son coeur d'enfant et son cerveau de génie, va jouer sa vie comme une extraordinaire partie d'échecs. Un seul témoin à l'affrontement de ces deux formidables intelligences : un Américain bien tranquille qui est peut-être le père de Thomas... "

À noter que les deux tomes ont été par la suite réédités avec de nouvelles couvertures, ouvrages encore manquants dans ma collection.

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